Petit calimérotage
Voilà que ça me reprend .
Je me lève ce matin pleine de bonne volonté pour aller à la pharmacie de l'hopital afin de récupérer mon traitement et j'y vais assez tôt en me disant que j'allais ensuite pouvoir profiter du reste de la journée pour peindre ou avancer dans le retard de ma formation .
Je suis crevée mais je me dis que cette petite marche matinal et ce petit soleil d'avant l'hiver vont me faire du bien et que pour une fois j'allais passer la journée autrement qu'accrochée au canapé.
Et bien c'est encore plus crevée que pour l'aller que je fis le retour vers la maison.
On dit que c'est le premier pas qui coute et ben je constate une fois de plus que c'est une citation débile.
Le premier, c'est le plus facile. Chaque pas qui suit devient un peu plus difficile que le précédent.
J'arrive épuisée à la maison. Complètement déprimée de constater qu'une fois de plus je vais passer la journée à ne pas peindre parce que pas la force et que si je me force je vais encore faire un truc pas terrible parce que ça ne parait p'tet pas mais peindre demande beaucoup d'énergie et si c'est pour faire un truc minable, ça va me déprimer.
J'avais pourtant l'envie de faire tout un tas de trucs ce matin en me levant.
La journée se terminera en ayant fait juste le minimum : se lever, s'alimenter, se laver, et avoir récupéré les traitement à l'hopital.
Ce soir , comme chaque soir vers 18h, je ne pourrai rien faire d'autre que de rester dans le canapé à avaler n'importe quoi à la télé, jouer un peu n'importe comment à la petite boite noire et attendre avec impatience l'heure légale pour aller se coucher sans avoir l'air de passer pour une poule.
Voilà, c'était le petit calimérotage du jour.
Je me lève ce matin pleine de bonne volonté pour aller à la pharmacie de l'hopital afin de récupérer mon traitement et j'y vais assez tôt en me disant que j'allais ensuite pouvoir profiter du reste de la journée pour peindre ou avancer dans le retard de ma formation .
Je suis crevée mais je me dis que cette petite marche matinal et ce petit soleil d'avant l'hiver vont me faire du bien et que pour une fois j'allais passer la journée autrement qu'accrochée au canapé.
Et bien c'est encore plus crevée que pour l'aller que je fis le retour vers la maison.
On dit que c'est le premier pas qui coute et ben je constate une fois de plus que c'est une citation débile.
Le premier, c'est le plus facile. Chaque pas qui suit devient un peu plus difficile que le précédent.
J'arrive épuisée à la maison. Complètement déprimée de constater qu'une fois de plus je vais passer la journée à ne pas peindre parce que pas la force et que si je me force je vais encore faire un truc pas terrible parce que ça ne parait p'tet pas mais peindre demande beaucoup d'énergie et si c'est pour faire un truc minable, ça va me déprimer.
J'avais pourtant l'envie de faire tout un tas de trucs ce matin en me levant.
La journée se terminera en ayant fait juste le minimum : se lever, s'alimenter, se laver, et avoir récupéré les traitement à l'hopital.
Ce soir , comme chaque soir vers 18h, je ne pourrai rien faire d'autre que de rester dans le canapé à avaler n'importe quoi à la télé, jouer un peu n'importe comment à la petite boite noire et attendre avec impatience l'heure légale pour aller se coucher sans avoir l'air de passer pour une poule.
Voilà, c'était le petit calimérotage du jour.